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bienvenue ! 7 mai, 2010 posté dans accueil cher(e)s internautes, ce blog est une véritable boite à outils . d’abord pour vous permettre d’appréhender mon action parlementaire . vous avez le droit de savoir ce que fait votre sénatrice. et je considère qu’il s’agit bien évidemment d’un devoir démocratique que de vous informer de façon régulière et complète sur mon activité législative. je l’ai toujours fait dans mon mandat de députée, je continue cette information permanente dans ma nouvelle fonction au sénat. ensuite pour nous permettre de garder le contact . vous y trouverez toutes les informations utiles pour prendre rendez-vous lors d’une de mes permanences hebdomadaires ou pour me poser par courriel les questions que vous souhaitez. mais ce blog est également un outil de dialogue et de débat démocratique. j’ai l’intention de vous donner ma position concernant les grands sujets politiques qui vous concernent et qui vous préoccupent dans le monde, en europe, en france ou au niveau local. et je ne saurais trop vous inviter à intervenir pour que nous en débattions ensemble. a vos claviers, citoyens ! >> visionnez le portrait vidéo de catherine génisson commentaires fermés -- budget 2018 : une volonté d’action mais des choix budgétaires qui interpellent 5 octobre, 2017 posté dans la politique nationale , mon activité parlementaire je comprends les problématiques gouvernementales pour l’établissement du budget, dans une période complexe qui nécessite des choix d’économies difficiles mais impérieux pour notre nation, mais je suis perplexe, voire inquiète, concernant certains arbitrages qui altèrent notre solidarité nationale. si la hausse de 3.9% du budget du ministère de la transition écologique et solidaire, est un engagement intéressant, cette augmentation de crédits se traduit aussi par la suppression de 828 postes de fonctionnaires, soit près de 2% des effectifs. au-delà des arbitrages « douloureux » et contestables se portent sur des thématiques majeures : logement, emploi, santé… sur le sujet du logement, le choix d’une baisse de 50€ mensuelle des aides allouées aux locataires d’un hlm, compensée par une baisse de loyers imposée aux bailleurs sociaux, permettra une économie de 1.5 milliards d’euros. mais cette décision se traduit aussi par une baisse de ressources importante pour les bailleurs sociaux, leurs possibilités d’investir, d’entretenir, de mener des actions d’intégration sociale. cette mesure est associée à la baisse de 5€ pour les 6,5 millions de ménages bénéficiaires de l’aide personnalisée au logement (a.p.l), avec pour conséquence de diminuer le pouvoir d’achat des locataires d’un bailleur privé ou d’un logement social, mesure qui touche largement nos concitoyens déjà dans la précarité ! a côté de ces mesures lourdes, le gouvernement décide aussi de réduire progressivement sa participation au fond national d’aide à la pierre (f.n.a.p), qui finance des opérations de développement, d’amélioration et de démolition du parc de logements locatifs sociaux. dans notre pays qui connait une problématique du logement importante, cette déconvenue pour les bailleurs sociaux s’est d’ailleurs traduite le 28 septembre dernier lors du 78 ème congrès de l’union social pour l’habitat (u.s.h), qui regroupe près de 750 bailleurs, par de vives protestations à l’encontre du secrétaire d’etat à la cohésion des territoires. sur la question de l’emploi, la réduction de 40% des emplois aidés en 2018 est difficilement acceptable dans ces termes . si la mise en place de réflexions sur des évolutions relatives aux politiques de l’emploi, notamment pour nos concitoyens les plus éloignés de l’emploi et les moins diplômés, est concrètement nécessaire compte tenu des chiffres du chômage et du chômage de longue durée – le sujet de la réforme de la formation professionnelle, prenant en compte particulièrement les chômeurs, est une obligation – cette décision brutale va précariser encore plus les 120 000 personnes touchées par le non-renouvellement de leur contrat. la perte de ces postes, notamment dans les écoles et le milieu associatif local, va aussi nuire aux services publics apportés par de nombreuses mairies : une double peine qui s’articule autour d’une volonté d’économie sans apport de solutions pérennes pour l’emploi et la qualité des services publics, une décision qui abime des êtres humains. les choix d’économies portés sur la santé interpellent beaucoup. la revalorisation du forfait hospitalier, fixe depuis 2010, permettra une « hausse des revenus hospitaliers » mais avec un risque de répercussion sur les tarifs des contrats de complémentaires santé, c’est-à-dire sur une hausse des cotisations des concitoyens ! notre commission sénatoriale des affaires sociales a beaucoup travaillé sur le malaise à l’hôpital. par ailleurs 3 sénateurs, laurence cohen (pcf), rené savary (lr) et moi-même (ps), ont remis un rapport sur le sujet des urgences hospitalières dont le titre est très évoquant : « les urgences hospitalières, miroir des dysfonctionnements de notre système de santé » . plutôt qu’une approche comptable, je pense nécessaire de continuer les reformes structurelles, permettant de créer véritablement les solutions d’accompagnement du parcours de soins, de santé de nos concitoyens. il faut continuer de construire une harmonie de fonctionnement entre tous les secteurs de soins – les secteurs hospitaliers, le monde libéral – en associant les acteurs politiques des territoires. le monde des soignants quel que soit sa fonction et son mode d’exercice, veut retrouver son cœur de métier. a la contrainte budgétaire, je préfère l’exigence qualitative des soins, la vraie source d’économie. connaissant l’humanité, les compétences, l’importance attachée au dialogue de madame la ministre, je souhaite, pour l’examen du projet de loi de financement de la sécurité sociale (plfss), un débat constructif. la décision d’une baisse de 15% de fonctionnements aux administrations de la sécurité sociale, en quatre ans, ne doit pas aboutir à une dégradation des services aux citoyens ni des conditions de travail des fonctionnaires. sur le sujet des retraites, malgré les nécessités budgétaires, le report de la revalorisation des pensions d’octobre 2018 à janvier 2019, venant s’ajouter à la hausse de la c.s.g, risque d’avoir une incidence négative sur les « petites retraites » quand elles font souvent vivre, non seulement les allocataires, mais aussi leurs enfants voire les petits enfants en difficulté professionnelle et sociale. je peux reconnaître les nécessaires choix difficiles à entreprendre pour tout gouvernement dans le cadre de la situation de notre pays. mais les nécessaires économies à mettre en place ne doivent pas réduire, voire détruire, la qualité des services publics, de notre système de santé et de solidarité ! les politiques de rigueur seules font preuve de leur impuissance à résoudre les crises, voire à les accentuer. nous devons réinventer des politiques et des projets ambitieux qui allient les résultats économiques et les progrès sociaux ! l’exemple des socialistes portugais au pouvoir doit nous donner l’espoir que la france peut relever les défis de notre société mondialisée et de notre économie numérisée tout en poursuivant la construction d’un monde plus solidaire, plus citoyen, plus juste et plus fraternel, où chacun a sa place à prendre et son épanouissement personnel à entreprendre. commentaires(0) -- 1 2 3 4 5 ... 822 auteur a little something about you, the author. nothing lengthy, just an overview. -- articles récents budget 2018 : une volonté d’action mais des choix budgétaires qui interpellent hommage républicain à nicole bricq elections sénatoriales : les forces de gauches résistent dans le pas-de-calais j’ai perdu une amie, colette vilette légère éclaircie pour le projet du canal seine nord, mais la vigilance reste extrême ! 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